Fermer

Togo: au moins 4 personnes tuées dans une nouvelle attaque terroriste à Kpendjal 

Soldiers patrol in a military vehicle during a campaign rally of Togolese President and presidential candidate of the ruling Union for the Republic (UNIR) party Faure Gnassingbein Dapaong, northern Togo, on February 16, 2020. - Togolese President Gnassingbe of the ruling Union for the Republic party has intensified campaign rally across the country to seek re-election next Saturday, February 22, for the fourth term running despite widespread protests by the opposition calling for the end of his family's decades-long grip on power. (Photo by PIUS UTOMI EKPEI / AFP)

Le nord du Togo a de nouveau été le théâtre d’une attaque meurtrière. Jeudi 21 juin 2024, des djihadistes ont frappé Bamone, un village situé dans le canton de Namoudjoga, à 30 km au sud de Tambonga, faisant au moins quatre victimes. Cette nouvelle attaque survient cinq jours seulement après l’explosion d’un tricycle transportant quatre personnes revenant des champs, causée par un engin explosif improvisé.

Selon les informations rapportées par le média togolais L’Alternative, il était environ 21 heures lorsque des éléments terroristes cagoulés ont fait irruption dans le village de Bamone. Armés et déterminés, ils ont égorgé trois civils et emporté leurs téléphones portables. Lors de leur fuite, les terroristes ont tué une quatrième personne et dépouillé une cinquième de son argent. L’assaut ne s’est pas arrêté là : les assaillants ont également volé plusieurs têtes de bétail appartenant à trois troupeaux, ainsi que des téléphones et une somme de 90 000 FCFA.

Face à cette violence brutale, les villageois n’ont eu d’autre choix que de fuir, cherchant désespérément à échapper à la mort. La terreur semée par ces attaques plonge les habitants de la région dans un climat d’insécurité croissante. Depuis plus de deux ans, les autorités togolaises ont cessé de communiquer officiellement sur les attaques terroristes, mais les populations, notamment dans la partie septentrionale du pays, continuent de subir les exactions de ces hors-la-loi.

Pour rappel, la région de Kpendjal n’est malheureusement pas étrangère à ces violences. Les incidents de ce type se multiplient, et les mesures de sécurité semblent insuffisantes face à la menace djihadiste grandissante. Les attaques récurrentes perturbent la vie quotidienne des villageois, affectant leur sentiment de sécurité et leur stabilité économique. Le vol de bétail, par exemple, représente une perte significative pour les éleveurs locaux, dont les moyens de subsistance sont gravement compromis.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page