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Samuel Eto’o: « la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. »

Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT

Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT @AFP

Au cœur de la guerre entre le Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports, le président de la Fecafoot Samuel Eto’o a décidé de sortir du silence ce vendredi, via un long message posté sur ses réseaux sociaux. Il assure notamment n’avoir aucune envie de briguer un mandat de président du Cameroun.

Depuis plusieurs semaines, Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), se retrouve au cœur d’une tempête médiatique. Accusé de « sabotage » par le ministre des Sports et de « complicité » avec l’adversaire du Cameroun dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’ancien buteur du FC Barcelone a choisi de sortir de son silence.

C’est sur ses réseaux sociaux que Samuel Eto’o a décidé de s’exprimer. Dans une longue publication, il dénonce les « accusations mensongères » portées contre lui et réaffirme son attachement à l’équipe nationale. Dans son message, l’ancien joueur du FC Barcelone et de Chelsea a d’abord remercié tous ses soutiens dans ces moments troubles.

« Mes Chers ami.e.s, que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment. J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même.« , a-t-il écrit.

« je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun »

Il poursuit: « Elu à la tête de la Fecafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets. Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. »

Mais, visiblement, le plus important pour Eto’o était de clarifier les rumeurs sur ses supposées envies de prendre la suite du président Paul Biya à la tête du Cameroun: « Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen. En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne.

Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur», peut-on lire. Une sortie pour mettre fin a cette crise que traverse le football camerounais? Affaire à suivre…

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