La capitale togolaise, Lomé, abrite depuis ce mercredi 19 juin, le deuxième dialogue régional sur la sécurité nationale, la protection des réfugiés et le pastoralisme. Cet événement crucial rassemble des délégués des gouvernements du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, avec la participation spéciale du Burkina Faso en tant que pays invité.
Appuyée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’initiative vise à faciliter un dialogue intergouvernemental sur la manière dont les États de la région respectent leurs obligations internationales en matière de protection des réfugiés. Ce dialogue se concentre également sur les interactions entre le pastoralisme et les questions de sécurité nationale.
La rencontre, qui se termine ce jeudi 20 juin, permet aux différentes délégations d’approfondir les questions liées au pastoralisme et à la protection internationale des réfugiés. Xavier Creach, directeur adjoint du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a souligné l’importance de discuter des conditions d’entrée et d’accueil des réfugiés éleveurs, de leurs familles et de leur bétail pour préserver la sécurité des populations.
Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre en charge de l’action sociale, représentant son collègue en charge de la sécurité, a insisté sur l’importance du dialogue entre les États pour garantir la paix et la sécurité des populations, tout en respectant les instruments juridiques internationaux.
Pour rappel, lors du premier dialogue tenu en mars dernier à Lomé, les États participants avaient réaffirmé leur engagement à continuer d’accueillir et de protéger les réfugiés déplacés de force. Cette deuxième édition du dialogue régional renforce cet engagement et explore des moyens pratiques pour améliorer la collaboration régionale en matière de sécurité nationale et de protection des réfugiés.
