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Hunter Biden, fils du président américain, reconnu coupable de détention illégale d’une arme à feu

Après deux semaines de débats passionnés et souvent marqués par la présence de Jill Biden, la première dame et belle-mère de l’accusé, les douze jurés ont rendu leur verdict ce mardi : Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden, a été reconnu coupable de détention illégale d’arme à feu. À 54 ans, Hunter devient le premier enfant d’un président en exercice à être poursuivi pénalement aux États-Unis.

L’affaire repose sur des faits remontant à 2018, lorsque Hunter Biden a acquis un revolver Colt Cobra après avoir faussement déclaré sur un formulaire officiel qu’il n’était pas consommateur de drogues. En réalité, il était dépendant du crack à cette époque. Les procureurs ont démontré qu’il avait menti lors de l’achat de l’arme, ce qui a conduit à trois accusations distinctes liées à la possession illégale d’armes à feu.

Malgré sa plaidoirie de non-culpabilité, Hunter Biden n’a pas réussi à convaincre le jury de son innocence. Ses avocats ont tenté de prouver qu’il ne se considérait pas comme un consommateur de drogues au moment de l’achat et qu’il n’avait pas l’intention de tromper. Naomi Biden, sa fille, a témoigné en faveur de son père, affirmant qu’il semblait être en bonne santé mentale et physique lors de cette période.

Cependant, le témoignage accablant de son ex-femme et de sa belle-sœur, ainsi que des preuves matérielles telles que des messages texte, des photos et des relevés bancaires, ont peint un tableau différent. Ils ont révélé la profondeur de sa dépendance à la cocaïne autour du moment de l’achat de l’arme.

Le procès, qui s’est déroulé à Wilmington, Delaware, a été suivi de près par le public et les médias. Jill Biden a été vue réconfortant son beau-fils, illustrant le soutien familial malgré la gravité des accusations. Le jury a délibéré pendant environ trois heures avant de rendre son verdict.

Le président Joe Biden n’a pas été appelé à témoigner lors du procès. Selon les lignes directrices fédérales, Hunter Biden pourrait faire face à une peine de 15 à 21 mois de prison pour les accusations liées aux armes à feu, bien que des peines plus courtes soient souvent prononcées dans des cas similaires.

Cette condamnation de Hunter Biden suit de près la condamnation pénale de Donald Trump, marquant une période sans précédent dans l’histoire politique américaine où des membres de la famille présidentielle et un ancien président sont confrontés à des accusations criminelles. Ces événements soulignent les défis et les pressions auxquels sont confrontées les familles présidentielles, ainsi que l’importance de la responsabilité et de la transparence, même au plus haut niveau du pouvoir.

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