Société

Hadj 2024: près de 1000 pèlerins périssent sous la chaleur écrasante

Le Hadj 2024, l’un des plus grands rassemblements religieux du monde, a été marqué par une série d’incidents tragiques qui ont coûté la vie à 922 pèlerins. La plupart des victimes sont originaires d’Afrique, et les autorités saoudiennes attribuent cette catastrophe aux températures extrêmes, atteignant des sommets de 51,8°C.

La Mecque, la ville la plus sacrée de l’Islam, a connu des températures sans précédent, rendant le pèlerinage encore plus ardu pour les 1,8 million de pèlerins venus du monde entier. Parmi eux, beaucoup étaient âgés ou infirmes, rendant le défi de supporter la chaleur accablante encore plus difficile. Le pèlerinage de cette année, qui s’est déroulé en plein été saoudien, a été particulièrement éprouvant.

Les incidents ont culminé le samedi 17 juin, lors du point culminant du pèlerinage au mont Arafat. Le nombre de décès a rapidement augmenté, atteignant 922 selon un décompte de l’AFP basé sur des rapports de différents pays. En particulier, un diplomate arabe a rapporté que le nombre de morts parmi les Égyptiens avait atteint au moins 600, principalement en raison de la chaleur impitoyable.

Le mercredi 19 juin, les proches des pèlerins disparus parcouraient désespérément les hôpitaux et utilisaient les réseaux sociaux pour obtenir des nouvelles. Les photos de personnes disparues et les appels à l’aide ont inondé Facebook et autres plateformes en ligne. Parmi ceux qui cherchent des réponses figure Mohammed, un pèlerin tunisien à la recherche de sa femme, Mabrouka bint Salem Shushana, disparue depuis le samedi. N’étant pas enregistrée officiellement, elle n’a pas pu accéder aux installations climatisées, augmentant les risques pour sa santé.

Les récits des proches sont poignants. Mohammed a décrit la détresse de sa femme, âgée et fatiguée, ne trouvant aucun refuge pour se protéger de la chaleur. De même, les amis de Ghada Mahmoud Ahmed Dawood, une pèlerine égyptienne disparue depuis samedi, espèrent toujours la retrouver. La fille de Ghada, depuis l’Égypte, a supplié les contacts en Arabie Saoudite de publier des messages sur Facebook dans l’espoir d’obtenir des informations.

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