L’équipe nationale camerounaise est plongée dans un nouveau chaos à quelques jours de matches cruciaux pour la qualification à la Coupe du monde 2026. Un imbroglio entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports a entraîné des scènes surréalistes à l’hôtel où les Lions Indomptables sont rassemblés.
Dès leur arrivée, les joueurs ont été accueillis par deux staffs différents, celui de la Fecafoot et celui du ministère des Sports. Les membres de la Fédération n’ont pas pu accéder aux chambres des joueurs, car les forces de l’ordre leur ont bloqué l’accès. Plus grave encore, la Fecafoot n’a pas pu donner aux joueurs leur équipement.
Face à cette situation ubuesque, le sélectionneur Marc Brys a poussé un énorme coup de gueule : « On n’a pas de ballons, on n’a pas de matériel, on n’a pas d’équipements. Est-ce que tu penses que le stage se passe bien ? Ça ne se passe pas bien. Déjà deux jours que c’est comme ça. C’est du jamais vu. Ça fait 26 ans que je suis dans cette profession et je n’ai jamais vu ça. On doit, pour le public, les habitants, les 30 millions de Camerounais, prouver que même s’il y a des gens qui veulent nous perturber, nous allons nous battre pour le pays.«
Cette guerre intestine entre la Fecafoot et le ministère des Sports pénalise gravement l’équipe nationale. Les joueurs sont déboussolés et la préparation des matches cruciaux contre le Cap-Vert et l’Angola est totalement compromise. La Fédération et le gouvernement camerounais doivent rapidement trouver un terrain d’entente s’ils ne veulent pas voir l’équipe nationale s’effondrer et dire adieu à la Coupe du monde 2026.
Cet imbroglio met en lumière les dysfonctionnements profonds du football camerounais. La lutte pour le pouvoir entre la Fecafoot et le ministère des Sports ne profite qu’aux adversaires du Cameroun et met en danger l’avenir de l’équipe nationale. Il est urgent que les responsables camerounais se ressaisissent et placent l’intérêt du football camerounais au-dessus de leurs querelles individuelles.