Une dame résident à Lokossa a comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) ce lundi 3 juin 2024, accusée d’exercice illégal de la profession de pharmacienne.
L’individu a déclaré avoir été conduit dans son magasin où le stock de faux médicaments a été découvert. Devant la cour, elle a affirmé avoir cessé le commerce de faux médicaments depuis 5 ans et que les produits trouvés étaient les restes de son ancien stock, qu’elle n’avait pas pu se résoudre à détruire.
Son avocat a plaidé une mise en liberté provisoire pour lui permettre de recevoir des soins médicaux appropriés. Le ministère public, cependant, a demandé le rejet de cette requête. Il a requis deux ans de prison dont un an ferme, une amende d’un million et la destruction des produits saisis.
L’accusée a quitté la barre en larmes. Le verdict est attendu pour le 24 juin 2024.