Célébrité

Alan Bill de Souza: décès de l’artiste zouglou ivoirien

Les artistes Zouglou ivoiriens ne verront plus jamais Alan Bill Kouamé, connu également sous le nom de Alan Bill de Souza, chanter et danser. Ce célèbre chanteur de Zouglou, qui vivait en France, est décédé ce jeudi 20 juin.

Le monde musical en Côte d’Ivoire, et particulièrement la communauté du Zouglou, est en deuil suite à cette triste nouvelle. Comme souvent en pareilles circonstances, l’information a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Alan Bill de Souza, l’un des pionniers du Zouglou vivant en France depuis plusieurs années, nous a quittés ce matin.

À ce stade, les circonstances précises de la mort de celui que l’on surnommait ‘’Doya’’ ne sont pas encore connues. Il faisait partie des premiers artistes à se lancer dans ce genre musical avec son groupe de l’époque, ‘’Les Esprits de Yop’’. Dans les années 1990, ils ont produit des disques de grande qualité très appréciés des amateurs de musique ivoiriens.

Le public zouglouphile n’est pas resté insensible aux chansons à succès comme « Amougué mougué » et « Mange mille ». En 1999, après le coup d’État militaire qui a renversé feu Henri Konan Bédié, alors Président de la République, Alan Bill forme un duo avec Nicaise Kanga, ancien chanteur principal du groupe « Les Bisons ». Ensemble, ils sortent les tubes « El mutino » en 2000 et « Feux Rouges » en 2001.

Depuis cette annonce déchirante, de nombreux messages de compassion affluent sur la toile. Artistes, personnalités du showbiz, médias ivoiriens et bien d’autres pleurent celui qui présidait à Paris l’association musicale La Famille Zouglou de la Diaspora (FAZDI).

‘’Un grand frère de quartier l’un des Meilleurs du Zouglou a déposé le Micro Alan Bill est décédé à Paris mes condoléances à sa famille Biologique et au quartier sogefiha Terminus 47’’, ‘’Aujourd’hui, il a plu à Dieu de rappeler à lui l’un des doyens du zouglou, Alan Bill De Souza. C’est un jour triste qui ne saurait effacer tout le bien qu’il a fait pour la culture ivoirienne en général et pour le zouglou en particulier. Il part sans réellement partir, car ses œuvres resteront pour témoigner de son existence. Que Dieu dans sa bonté t’accueille notre doyen dans son royaume. Repose en Paix Grand Homme’’,’’Vieux, je viens à peine d’apprendre la triste nouvelle de ton décès. Bien que j’aie eu du mal à y croire au début, j’ai fini par l’accepter, me rappelant que nous sommes tous destinés à partir un jour. Cependant, lorsqu’on ne s’y attend pas, on plonge souvent dans un déni momentané. Où que tu sois, que ton âme repose en paix et que la terre de nos ancêtres te soit légère. Zouuuuuglouuuuu’’, pouvait-on lire.

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