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Togo: Pascal Bodjona répond sèchement aux accusations de fraudes électorales

Alors que l’opposition continue de contester les résultats provisoires des élections législatives et régionales du 29 avril dernier criant à des irrégularités, l’un des cadres du parti au pouvoir a décidé de réagir. Pascal Bodjona, conseiller du Chef de l’Etat a renvoyé la balle dans le camps de l’opposition.

Dans une interview accordée à RFI, Pascal Bodjona, Conseiller politique du chef de l’Etat togolais renvoie la balle dans le camp des accusateurs. Il a exhorté les responsables politiques de l’opposition à analyser les résultats des élections avant de se tourner vers les voies légales pour toute contestation. Il a souligné la nécessité pour les partis contestataires de saisir la Cour constitutionnelle pour les élections législatives et la Cour suprême pour les élections régionales, afin de présenter leurs preuves.

Bodjona a également avancé une analyse des résultats électoraux, suggérant que si l’opposition avait adopté une approche unifiée, elle aurait pu obtenir un nombre significatif de sièges. Il a insisté sur le fait que le fait pour les partis d’opposition de se présenter séparément aux élections avait été préjudiciable à leur cause, soulignant ainsi l’importance de l’unité d’action dans un tel scrutin proportionnel.

« Lorsqu’une élection est faite et qu’il y a des contestations, les votes de recours sont certainement ouverts devant la Cour constitutionnelle et on va apporter les preuves des allégations dont on fait état. Dans tous les cas, moi je pense que les élections ont été faites et tout le monde maintenant peut faire l’analyse des résultats. », a lancé le conseiller politique du président togolais.

En somme, Pascal Bodjona rejette les accusations des partis d’opposition avant de les inviter à observer les voies légales pour toute contestation. Il s’agit de la Cour constitutionnelle pour les élections législatives et de la Cour suprême pour les élections régionales.  

Pour rappel, les résultats provisoires des élections législatives et régionales du 29 avril dernier, divulgués par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), placent nettement le parti au pouvoir en tête, remportant 108 sièges sur les 113 en jeu pour les législatives. De même, pour les élections régionales, le parti dirigé par Faure Gnassingbé obtient 137 sièges sur les 179 disponibles. Les 42 sièges restants sont partagés entre les différents partis politiques ainsi que les listes de candidats indépendants.

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