La menace de grève annoncée par le personnel enseignant et administratif de l’Université de Lomé connaît un nouveau développement. Le dialogue est désormais privilégié pour résoudre les différends, grâce à l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Professeur Majesté Ihou Wateba.
Une rencontre cruciale a eu lieu ce mardi entre le ministre, les syndicats, et l’ensemble du personnel de l’université, dans le but d’apporter des éclaircissements sur les différentes revendications du personnel. Parmi celles-ci, le paiement du solde des augmentations de salaire de 5 % et 10 %, promises en 2020 et 2022 par le Chef de l’État, reste une demande majeure. Ces augmentations avaient été accordées pour atténuer la cherté de la vie et concernaient les enseignants ainsi que le personnel administratif et technique des Universités publiques du Togo (UPT).
Le ministre a expliqué que les universités publiques du Togo ne sont pas directement éligibles à ces mesures. « D’après les diverses explications reçues des autorités compétentes, il ressort que les universités publiques du Togo ne sont pas directement éligibles à ces mesures. C’est pourquoi le ministre a exhorté la communauté universitaire à réfléchir ensemble avec lui, afin de trouver des solutions appropriées », a rapporté le site officiel de l’UL.
La rencontre a également permis une série de questions-réponses, offrant aux membres du personnel l’occasion d’exprimer leurs frustrations et de mieux comprendre les difficultés liées à l’application des augmentations de salaire annoncées par le Chef de l’État. Ces échanges ont mis en lumière la complexité de la situation et la nécessité d’une coopération étroite entre les autorités et la communauté universitaire pour trouver des solutions viables.
À l’issue des discussions, les parties ont exprimé le souhait de multiplier ce type de rencontres. Elles visent à préserver la sérénité sur le campus et à définir des approches pertinentes pour mieux présenter les doléances du personnel des universités publiques du Togo aux plus hautes autorités du pays.
