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Togo: lancement officiel d’un nouveau projet de protection de la côte à 129 millions d’euros

Erosion Côtière au Togo

Erosion Côtière au Togo; Crédit Photo:giplittoral.fr

Au Togo, le lancement du « Projet de protection de la côte togolaise contre l’érosion côtière » a été officiellement annoncé. Ce projet, qui couvre un segment de 14 km allant de Katanga à Gbodjomé, bénéficie d’un financement de 128 millions d’euros provenant de la Banque islamique de développement (BID ou IsBD).

Le coup d’envoi de cette initiative cruciale pour la protection côtière a été donné lors d’un atelier qui a débuté le mardi 21 mai 2024 et qui réunit les acteurs concernés sur une période de trois jours.

La rencontre vise à “informer et partager avec les acteurs, les partenaires du projet et les autorités, les objectifs, les résultats et la stratégie d’intervention du projet. Sensibiliser les partenaires du projet et l’ensemble des parties prenantes directement concernées à la démarche globale du projet. », selon Bignoite Kongnah, directeur de cabinet du ministère des Travaux publics.

Construction des brise-lames

Le projet envisagé vise à ériger des brise-lames sur une étendue de 14 km, allant de Katanga à Gbodjome, avec pour but principal de protéger les infrastructures économiques et sociales le long de cette zone. Les constructions visent à maintenir l’érosion sous la barre d’un mètre par an, et incluront aussi des infrastructures sociales dans leur périmètre. Le budget total nécessaire est estimé à 129 millions d’euros, financés en majorité par la Banque Islamique de Développement avec une contribution d’un million d’euros de l’État togolais. Le projet a une durée prévue de 5 ans.

Ce projet s’intègre aux efforts en cours au Togo pour lutter contre l’érosion côtière, notamment le programme WACA-Resip soutenu par la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement. Ce programme préexistant a déjà facilité la mise en place de diverses infrastructures de protection sur plusieurs sections de la côte au cours des trois dernières années, et poursuit ses interventions, notamment entre Gbodjome et Agbodrafo.

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