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Togo: de nouvelles réformes dans le secteur de l’éducation

À l’approche des examens de fin d’année, qui débuteront le 27 mai avec le BAC1, une note de service datée du 13 mai 2024 du ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique rappelle aux acteurs impliqués dans le processus de « respecter scrupuleusement les dispositions relatives aux examens scolaires. »

La Note Circulaire N°1371/2024/MEPST/CAB/SG insiste sur l’importance de la responsabilité de chacun dans l’exécution des tâches qui lui incombent au cours du processus, tout en faisant preuve d’une intégrité morale exemplaire dans l’intérêt ultime des élèves.

« Je demande, particulièrement, au Doyen de l’inspection générale de l’éducation, aux directeurs des examens, concours et certifications et les directeurs de l’enseignement de s’assurer que les critères de correction harmonisés dans toutes les disciplines sont uniformément appliqués dans les centres de correction », insiste le ministre Dodji Kokoroko avant de conclure qu’  « une évaluation du processus sera menée au terme des examens et toutes les conséquentes seront tirées des manquements éventuels. Il y va de la qualité de notre éducation et de la fiabilité des résultats.»

Malheureusement, ces réformes sont confrontées aux réalités décapantes du Togo, en particulier les coupures d’électricité intempestives et chroniques. Ces interruptions créent de gros soucis aux apprenants en cette période de révision des cours avant les examens. Il est fort probable que cette situation, qui s’apparente à un serpent de mer, aura de graves incidences sur les résultats de fin d’année. Par exemple, les élèves de 1ère G2 et G3 ont commencé l’épreuve anticipée d’informatique la semaine dernière avec près de deux heures de retard à cause du délestage. On peut aisément imaginer la déconcentration qui peut perturber ces candidats.

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