Cette semaine à Lomé, l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), en collaboration avec l’Organisation Météorologique Mondiale et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest, a inauguré un atelier national dédié au changement climatique, qui a duré trois jours.
Jusqu’à vendredi 10 mai, l’événement a accueilli environ quarante participants de diverses organisations, y compris la direction des ressources en eau du Togo, l’Agence nationale de la Météorologie (ANAMET), l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), les Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), et le ministère de l’Agriculture.
Le but de cet atelier est de développer la résilience au changement climatique en promouvant les meilleures pratiques et les opportunités de gestion des risques et d’adaptation dans le Bassin de la Volta. Les discussions portent déjà sur l’amélioration de la gestion des risques liés aux inondations et aux sécheresses, la diffusion de pratiques exemplaires, et l’engagement des communautés locales dans les actions durables.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le Directeur de cabinet du ministre de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise a évoqué l’importance de la diversité des participants et des enjeux majeurs discutés.
À la fin de cet atelier, les participants devront définir des stratégies pratiques pour améliorer la capacité d’adaptation des communautés à l’échelle locale et nationale dans le Bassin de la Volta.
Rappelons que l’Autorité du Bassin couvre une zone qui s’étend sur six pays d’Afrique de l’Ouest : le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Mali. Le bassin couvre une superficie d’environ 400 000 km² et abrite 20 millions de personnes vivant dans les régions transfrontalières, ce qui en fait le neuvième plus grand bassin fluvial de la région subsaharienne.