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Tchad: Mahamat Déby Itno a officiellement prêté serment

Mahamat Idriss Déby

Mahamat Idriss Déby; Crédit Photo: wathi.org

Le général Mahamat Idriss Déby Itno a prêté serment ce jeudi pour un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable une seule fois. Cette investiture marque la fin de la période de transition de trois ans qu’il avait dirigée suite à la mort de son père, le maréchal Idriss Déby Itno, en avril 2021.

Élu président lors du scrutin du 6 mai avec officiellement 61% des suffrages, Mahamat Idriss Déby Itno accède à la présidence dans un contexte électoral controversé, marqué par le boycott d’une partie de l’opposition. Ce scrutin, malgré sa légitimité légale, a été critiqué pour le manque de participation de l’ensemble des forces politiques du pays.

La transition de Mahamat Idriss Déby Itno a débuté le 20 avril 2021, lorsque les militaires l’ont propulsé à la tête de l’État après la mort de son père. Idriss Déby, qui avait dirigé le Tchad pendant plus de 30 ans d’une main de fer, a été tué par des rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) alors qu’il se rendait au front.

Vêtu de son traditionnel boubou blanc, Mahamat Idriss Déby Itno a prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel et des centaines d’invités réunis au Palais des Arts et de la Culture de N’Djamena. « Nous, Mahamat Idriss Déby Itno […], jurons devant le peuple tchadien et sur l’honneur […] de remplir les hautes fonctions que la Nation nous a confiées », a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

Le nouveau mandat de Mahamat Idriss Déby Itno est chargé de défis majeurs. Le Tchad, pays d’Afrique centrale, fait face à des problèmes économiques, sociaux et sécuritaires importants. Les conflits avec les groupes rebelles, les questions de gouvernance et les attentes d’une population aspirant à davantage de démocratie et de développement sont autant de priorités pour son administration.

Durant les trois années de transition, Mahamat Idriss Déby a tenté de maintenir la stabilité du pays, mais son leadership a également été marqué par des tensions politiques et des critiques sur la gestion des droits de l’homme. Son mandat de cinq ans sera déterminant pour l’avenir du Tchad, tant sur le plan intérieur qu’international.

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