Les résultat provisoires des élections législatives et régionales du 29 avril dernier ont révélés par la Commission électorale nationale indépendante CENI. Selon l’institution, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) a remporté 108 sièges députés sur 113 en jeu contre 5 pour l’opposition reunie ( ANC 1, ADDI, 2 DMP 1, FDR 1).
Les résultats préliminaires des élections législatives et régionales du 29 avril dernier, dévoilés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont illustré une nette victoire du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), avec 108 sièges sur les 113 en jeu. En comparaison, l’opposition réunie n’a obtenu que 5 sièges, répartis entre l’ANC (1 siège), l’ADDI (1 siège), la DMP (2 sièges) et le FDR (1 siège).
Ce triomphe indéniable de l’UNIR aux législatives de 2024 consolide sa position dominante dans l’arène politique togolaise, avec une majorité parlementaire écrasante. De ce fait, l’ADDI, disposant de 2 sièges, se voit désignée chef de file de l’opposition. Toutefois, ces résultats, encore provisoires, nécessitent la validation formelle par la Cour constitutionnelle avant leur proclamation définitive.
Ces élections, conjointes avec les scrutins régionaux, marquent un tournant significatif dans l’évolution politique du pays. Cependant, l’enthousiasme suscité par ces résultats est tempéré par les protestations de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), un regroupement de l’opposition. La DMP dénonce énergiquement ce qu’elle perçoit comme des irrégularités électorales et des actes de fraude.