La capitale togolaise, Lomé, va accueillir le 23e Forum Pharmaceutique International (FPI) du 3 au 6 juillet prochains, pour réfléchir aux voies et moyens pour la souveraineté pharmaceutique du continent. L’évènement qui promet d’être historique a été officiellement lancé le 23 mai à Lomé.
Le thème central de ce forum est l’« Accès universel aux soins : défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique ». Ce choix reflète l’engagement des organisateurs à améliorer les systèmes de santé en Afrique, en mettant l’accent sur la couverture santé universelle. Les pharmaciens d’Afrique auront ainsi l’opportunité de discuter des défis et des perspectives de leur secteur, ainsi que des moyens d’améliorer la prise en charge des patients sur le continent.
La tenue du forum à Lomé bénéficie du soutien des autorités togolaises, qui reconnaissent l’importance de l’indépendance pharmaceutique en Afrique. La directrice générale de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et génériques (CAMEG), Dr Mamissilé Akla Agba-Assih, représentant le ministre de la santé et de l’hygiène publique, a souligné l’importance de renforcer les systèmes de santé et d’accélérer la recherche pharmaceutique sur le continent.
Les objectifs du Forum Pharmaceutique International 2024 sont multiples. Il vise à outiller les pharmaciens et autres participants pour garantir que chaque citoyen africain bénéficie d’une couverture sanitaire universelle, en leur offrant un accès à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments sûrs, efficaces et abordables. Le forum servira également à renforcer la formation continue des pharmaciens, à rappeler leur rôle en tant qu’acteurs de santé publique et de développement, et à favoriser les échanges entre professionnels de la santé publique.
L’organisation du forum est également soutenue par des organisations telles que l’Inter Syndicat des Pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et l’Inter Ordre des Pharmaciens d’Afrique (IOPA). Ces initiatives visent à encourager les pays africains à parvenir à une plus grande autonomie pharmaceutique, notamment en produisant une part plus importante de leurs besoins en produits pharmaceutiques.