Malgré des problèmes techniques, Noland Arbaugh, le premier patient à recevoir un implant Neuralink, reste positif et envisage déjà la prochaine version.
En début d’année, Neuralink, la société fondée par Elon Musk, faisait sensation en annonçant l’implantation réussie d’un implant cérébral chez un patient paraplégique. Noland Arbaugh, 29 ans, retrouvait ainsi une certaine liberté de mouvement grâce à la technologie, capable de contrôler un ordinateur par la pensée. Des vidéos montraient le jeune homme jouer aux échecs ou à Mario Kart, suscitant l’espoir d’une nouvelle ère dans le traitement des handicaps.
Cependant, un rapport de l’agence Reuters du 15 mai dernier a jeté un froid sur cette avancée majeure. Selon le rapport, l’implant de Noland Arbaugh rencontrait des problèmes techniques, certains des minuscules fils s’étant rétractés dans son cerveau. Un problème connu de longue date par Neuralink, qui a d’ailleurs fait l’objet d’une enquête pour des violations présumées des protocoles d’hygiène lors d’essais sur des primates.
Témoignage nuancé
Noland Arbaugh a tenu à réagir à ces informations dans une interview accordée à Bloomberg. Il confirme les dysfonctionnements rencontrés, expliquant avoir « perdu le contrôle du curseur » à certains moments. Néanmoins, il se montre plutôt positif sur son expérience et ne regrette pas son choix. « J’ai un peu pleuré » quand j’ai appris les problèmes techniques, confie-t-il, mais « une fois que vous avez pris goût à l’utiliser, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela m’épate tellement. »
Malgré les difficultés rencontrées, Noland Arbaugh reste confiant dans l’avenir de la technologie Neuralink. Il se dit même prêt à recevoir la prochaine version de l’implant, si cela lui est proposé. En attendant, il continue à collaborer activement avec les chercheurs de l’entreprise.
