Les habitants de Houéyogbé sont encore sous le choc après la découverte effroyable d’un nouveau-né jeté dans les latrines du collège d’enseignement général (CEG) de Zoungbonou. La police républicaine a arrêté, ce lundi, une femme accusée d’avoir commis cet acte odieux.
La découverte du nourrisson a eu lieu dans la nuit du dimanche 19 mai 2024, lorsque quelqu’un, s’apprêtant à utiliser les latrines du CEG de Zoungbonou, a été attiré par les pleurs d’un bébé. Immédiatement alertée, la communauté s’est mobilisée pour venir en aide. Les habitants ont travaillé ensemble pour sortir le bébé des toilettes à l’aide d’un crochet, le trouvant enveloppé dans un tissu noir.
Peu après la découverte du nourrisson, les habitants se sont lancés à la trousses de l’auteur de cet acte. C’est ainsi, qu’ils ont répéré une femme saignant. Ce saignement, signe probable d’un accouchement récent, a permis de la retrouver rapidement. Soupçonnée d’avoir jeté son enfant dans les latrines, la femme a été prise à partie par les habitants, qui étaient sur le point de la punir pour son acte.
Les éléments du commissariat de Houéyogbé sont arrivés juste à temps pour empêcher un lynchage. Ils ont sécurisé la femme et l’ont conduite au commissariat pour qu’elle réponde de ses actes. La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique et comprendre les motivations de la femme.
En attendant les résultats de l’enquête, la femme reste en détention et le bébé, qui a été sauvé d’une mort certaine, reçoit les soins nécessaires à l’hopital.