Un séisme d’une magnitude de 6,3 a secoué le sud du Japon ce mercredi matin, provoquant des secousses ressenties dans une grande partie de la région. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé dans le détroit de Bungo, entre les îles de Kyushu et Shikoku, à une profondeur d’environ 25 kilomètres.
Si aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée, les secousses ont néanmoins causé des dégâts matériels, notamment des fissures dans les bâtiments et des glissements de terrain. Selon les autorités locales, aucun blessé grave n’a été signalé pour le moment.
L’agence japonaise de régulation nucléaire a également confirmé qu’aucune anomalie n’a été détectée à la centrale nucléaire d’Ikata, située dans la zone touchée par le séisme. Le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, a appelé la population à la prudence et à rester vigilante face aux répliques qui pourraient survenir dans les prochaines heures.
Ce tremblement de terre est le deuxième à frapper le Japon en l’espace d’un mois, après un séisme de magnitude 6,0 qui s’était produit au large du département de Fukushima début avril.
Le Japon est situé dans une zone sismique active et est régulièrement frappé par des tremblements de terre. Le pays est doté de strictes normes de construction parasismique qui permettent de minimiser les dégâts causés par les séismes.