Deux semaines après sa libération conditionnelle pour viol présumé, Dani Alves fait de nouveau parler de lui. Ce vendredi, l’ancien footballeur s’est rendu au Tribunal provincial de Barcelone pour pointer, comme l’exige sa condition. Accompagné de son avocate, Ines Guardiola, il a été aperçu en train de plaisanter avec un Mosso d’Esquadra (la police catalane), lui tapotant dans le dos.
Cette attitude a provoqué l’indignation de nombreux Espagnols. Dans l’émission Vamos a Ver de Telecinco, le présentateur a qualifié le geste d’Alves de « moche » et de « déplacé », soulignant qu’il est toujours présumé innocent mais reconnu coupable par la justice. Une chroniqueuse a renchéri en affirmant qu’on aurait « dû lui poser le tapis rouge » et qu’il n’était pas « un héros » mais un « violeur présumé ».
L’attitude d’Alves contraste avec la gravité des accusations portées contre lui. Il est important de rappeler qu’il est innocent jusqu’à preuve du contraire, mais son comportement léger peut être perçu comme une insensibilité envers la victime présumée et un manque de respect pour la justice. Pour rappel, le brésilien avait déjà fait parler de lui en organisant une fete juste après sa libération conditionnelle.
Ce nouvel incident risque de ternir davantage l’image d’Alves et de nuire à sa défense. Le procès est prévu pour le mois de juin et l’issue de cette affaire sera scrutée de près par le monde entier.
En attendant, il est important de rappeler que les accusations de viol sont graves et ne doivent pas être prises à la légère. Le comportement d’Alves est inapproprié et ne devrait pas être minimisé.