Fermer

Barça: « Ils insultent ma femme, ma fille qui va naître, mon bébé », Cancelo

Joao Cancelo, auteur d’une prestation catastrophique contre le Paris Saint-Germain, a subi des attaques ignobles sur les réseaux sociaux. Le latéral portugais du FC Barcelone a notamment dénoncé avoir subit avec sa famille des menaces de mort.

Joao Cancelo a vécu une soirée cauchemardesque mardi soir. Déjà coupable sur les deux premiers buts encaissés par le FC Barcelone face au Paris Saint-Germain (1-4), le latéral portugais a ensuite été la cible de menaces intolérables sur les réseaux sociaux.

« On m’a dit toutes sortes de choses« , a-t-il confié à ESPN. « Il y a des commentaires sur Instagram qui souhaitent la mort de ma fille qui est sur le point de naître. Ils ne me diront pas ça en face, c’est sûr, parce que nous allons avoir des problèmes, mais dans les commentaires, ils disent n’importe quoi. Ils insultent ma femme, ma fille qui va naître, mon bébé. Aujourd’hui, le monde est cruel et il faut savoir vivre avec. Souhaiter la mort d’un bébé est une chose très grave. Qu’ils me critiquent en tant que joueur, comme l’a fait Rio Ferdinand, mais qu’ils ne parlent pas de ma famille. Qu’ils parlent de moi en tant que joueur, pas en tant que personne« .

Visiblement touché, Cancelo a tenu à faire passer un message fort. « Je suis un être humain, comme tout le monde. J’ai une famille, des enfants. J’ai des sentiments. Nous devons tous respecter les limites« , a-t-il ajouté.

Ces menaces inacceptables ont provoqué une vague de soutien en faveur du joueur sur les réseaux sociaux. De nombreux supporters et personnalités du monde du football ont dénoncé ces attaques et apporté leur soutien à Cancelo et à sa famille.

Cet épisode dramatique rappelle la nécessité de lutter contre la cybercriminalité et les dérives des réseaux sociaux. Il est important de rappeler que les joueurs de football, comme toutes les personnes exposées au public, ne sont pas des robots et qu’ils ont droit au respect et à la dignité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page