L’ancien international brésilien Felipe Melo a condamné avec véhémence ses anciens coéquipiers Dani Alves et Robinho, tous deux condamné pour des cas d’agressions sexuelles.
Dans une interview accordée à Globoesporte, Melo a déclaré : « J’ai une fille de 15 ans. S’ils avaient fait ça à ma famille, je ne serais pas là pour donner cette interview. Il faut respecter les femmes. Ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait. S’ils sont condamnés, qu’ils payent et que ça serve de leçon. C’est un sujet très sérieux.«
Des propos forts qui font écho à l’indignation suscitée par les accusations contre les deux joueurs. Dani Alves a été condamné à 4 ans et demi de prison par un tribunal espagnol pour le viol d’une femme dans une discothèque de Barcelone en décembre 2022. Robinho, quant à lui, a été condamné à 9 ans de prison par un tribunal italien pour le viol collectif d’une jeune femme en 2013. Il a fui l’Italie pour le Brésil, qui n’extrade pas ses ressortissants, avant d’être emprisonné dans son pays.
Felipe Melo n’est pas le seul à s’être exprimé contre les deux joueurs. De nombreux joueurs, entraîneurs et personnalités du football ont condamné les actes de Dani Alves et Robinho. La Fédération internationale de football (FIFA) a également condamné les deux joueurs et a déclaré qu’elle « s’engage à promouvoir le respect des droits de l’homme et à protéger les enfants et les adultes vulnérables.«
Le message de Felipe Melo est clair : les violences sexuelles ne doivent pas être tolérées, même lorsqu’elles sont commises par des célébrités. Il est important que les victimes de violences sexuelles se sentent entendues et soutenues. Le cas de Dani Alves et Robinho montre que la justice peut être rendue, même lorsque les accusations sont portées contre des personnes puissantes.