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Togo: ce qu’il faut retenir du premier séminaire gouvernemental de l’année

Le gouvernement togolais a tenu les 15 et 16 mars 2024 à Aného, sous la direction du Président de la République, Faure Gnassingbé, son premier séminaire de l’année 2024. Les travaux se sont déroulés autour d’un fil conducteur : l’importance du lien entre les politiques publiques et le vécu des populations, sur fond d’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route (FDR) 2025. 

Au cours de ces deux jours, les travaux ont été rythmés par des présentations visant à évaluer les progrès réalisés dans le cadre de la feuille de route quinquennale. Les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’accès à l’eau, les soins de santé universels et l’éducation ont été au cœur des discussions.

Selon le communiqué de la présidence de la république, les discussions ont également porté sur les nouveaux modes d’intervention de l’État dans le secteur de l’agriculture, avec les enseignements tirés de la première année d’activité de l’Agence de Transformation Agricole, une initiative du chef de l’État lancée en 2023. Cette initiative vise à transformer l’approche de développement du secteur agricole pour réduire la pénibilité, promouvoir la mécanisation et l’irrigation, augmenter la productivité et améliorer les revenus des producteurs. 

Les travaux de ce séminaire ont permis aux membres du gouvernement de réfléchir aux défis liés à l’exécution et à la pérennisation des projets d’infrastructures. Selon les informations obtenues, des orientations ont été retenues avec pour objectif essentiel d’apporter des réponses durables aux besoins des populations en termes d’infrastructures.

Enfin, les membres du gouvernement ont abordé l’impact de l’actualité, y compris les conjonctures économiques régionales et mondiales ainsi que les crises sécuritaires et politiques dans la sous-région, sur le rythme d’exécution des projets. Malgré ces défis, l’exécutif a réaffirmé son engagement à atteindre les objectifs fixés dans une démarche collective intégrée.

« La conjoncture économique régionale et mondiale, ainsi que les crises sécuritaires et politiques de la sous-région, notamment avec la persistance de la menace terroriste, sont autant de facteurs dont l’influence continue d’être ressentie par notre pays. En dépit de ce contexte et de ses incidences, la priorité restera accordée à l’atteinte des objectifs assignés aux différents départements dans une démarche collective intégrée », a rassuré l’exécutif.

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