En pleine bourre cette saison avec 11 buts et 3 passes décisives en 26 matchs, Richarlison est un homme métamorphosé. Loin des critiques essuyées la saison dernière, l’attaquant brésilien de 26 ans a connu une période sombre dont il n’hésite pas à parler ouvertement.
Le joueur n’a pas caché avoir eu recours à un psychologue, une aide qui s’est avérée salvatrice : « Le psychologue m’a sauvé la vie, car je ne pensais qu’aux bêtises. Sur Google, je ne cherchais que de mauvaises choses, sur la mort… Et aujourd’hui, je peux dire : cherche un psychologue, c’est très important.«
Des pensées suicidaires qui l’ont même poussé à envisager l’impensable : « Après la Coupe du Monde, j’allais m’entraîner et je voulais déjà rentrer chez moi, dans ma chambre. Je ne sais pas ce qui se passait dans ma tête. Je lui ai même dit à mon père que j’allais arrêter le football. Je venais de disputer une Coupe du Monde, j’étais à mon meilleur niveau, mais j’atteignais mes limites. J’étais en dépression, j’avais envie d’abandonner. Moi qui semblais fort mentalement, après la Coupe du Monde, j’avais l’impression que tout s’écroulait. »
Un message fort de la part de Richarlison qui brise le tabou autour de la santé mentale dans le football et encourage à demander de l’aide lorsqu’elle est nécessaire. Un exemple de courage et de lucidité qui, espérons-le, inspirera d’autres joueurs à se livrer et à prendre soin de leur santé mentale.