25 avril 2012, une date gravée dans la mémoire des supporters du Real Madrid. Ce soir-là, les Merengues s’inclinent en demi-finale de la Ligue des Champions face au Bayern Munich, après une séance de tirs au but interminable. Un drame sportif qui a marqué José Mourinho au point de le faire pleurer, une première pour le « Special One ».
Le Santiago Bernabéu est en fusion. Le Real Madrid doit remonter un but de retard après la défaite à l’aller (2-1). Les Madrilènes dominent, égalisent grâce à Karim Benzema, mais ne parviennent pas à faire la différence. La tension est à son comble.
Sergio Ramos, Ricardo Kaka, Cristiano Ronaldo… les uns après les autres, les joueurs du Real Madrid manquent leur tir au but. Le Bayern Munich, impitoyable, ne tremble pas et s’impose. Le rêve de la « Décima » s’envole.
Des larmes amères
José Mourinho, impassible sur le banc pendant le match, est inconsolable. Dans sa voiture, sur le chemin du retour, il pleure. « C’était la première et unique fois que j’ai pleuré après un match », avoue-t-il. Une confession poignante qui révèle la profondeur de sa douleur.
La défaite contre le Bayern Munich est plus qu’une simple élimination. Elle symbolise la frustration du Real Madrid, incapable de remporter la Ligue des Champions depuis 2002. La « Décima » semble alors inaccessible.
Deux ans plus tard, sous la houlette de Carlo Ancelotti, le Real Madrid soulève enfin la « Décima ». Mais le souvenir de la nuit où Mourinho a pleuré reste gravé dans les mémoires. Un moment de douleur qui a finalement contribué à la grandeur du club.
