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Mondial des Clubs à 32 équipes : les Ligues nationales s’unissent contre la FIFA

Gianni Infantino

Gianni Infantino, président de la FIFA @AFP

Selon les informations de la Gazzetta dello Sport, les Ligues nationales du monde entier ont décidé de taper du poing sur la table contre la FIFA, qui ne cesse de créer de nouvelles compétitions.

Le 17 décembre 2023, la FIFA annonçait la création d’un Mondial des Clubs à 32 équipes, prévu en 2025 aux États-Unis. Cette nouvelle compétition, rebaptisée « Mundial de Clubes FIFA », promet des recettes astronomiques aux participants, avec 60 millions d’euros promis à chaque club qualifié.

Mais ce nouveau format ne fait pas l’unanimité. Les Ligues nationales du monde entier, ainsi que les syndicats des joueurs, s’insurgent contre un calendrier surchargé qui met en danger la santé des joueurs. En effet, le Mondial des Clubs se tiendra en juin 2025, un an après l’Euro et la Copa América et un an avant la Coupe du Monde 2026.

Face à l’entêtement de la FIFA et de l’UEFA, les Ligues et les syndicats ont décidé de s’unir. Ils accusent les instances dirigeantes du football de « folies calendaires » et d’être « obnubilées par leur désir d’encaisser toujours plus d’argent au détriment des joueurs ».

L’affaire pourrait même aller devant les tribunaux. La Gazzetta dello Sport affirme que les Ligues réfléchiraient à saisir la justice européenne pour accuser la FIFA d’abus de position dominante.

Alors que les instances internationales semblent déterminées à maintenir leur projet, un bras de fer avec les Ligues nationales et les syndicats des joueurs semble désormais inévitable. L’avenir du football mondial se jouera peut-être dans les tribunaux.

Ce conflit met en lumière deux visions du football: d’un côté, la FIFA et l’UEFA, qui privilégient les aspects économiques et l’expansion de leur marque; de l’autre, les Ligues et les syndicats, qui s’inquiètent de la santé des joueurs et de la pérennité du sport.

L’issue de ce bras de fer aura des implications importantes pour l’avenir du football. La question est de savoir si les instances internationales accepteront de revoir leur position et de prendre en compte les préoccupations des Ligues et des joueurs. La santé du football mondial en dépend peut-être.

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