Libéré de prison lundi après avoir versé une caution d’un million d’euros, Daniel Alves a fait la une des journaux espagnols pour une raison bien différente de son procès en appel pour viol. L’ancien joueur du PSG a été aperçu en train de faire la fête jusqu’à l’aube dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant un tollé général.
Selon l’émission de télévision espagnole « This is Life », Alves a organisé une fête chez lui pour célébrer l’anniversaire de son père, Domingos Alves Da Silva. L’événement aurait rassemblé amis et famille et se serait prolongé jusqu’à 5 heures du matin.
Cette nouvelle frasque d’Alves n’a pas manqué de raviver la colère des partisans de la victime présumée, qui l’accusent de viol. Des passants présents jeudi matin devant le tribunal où Alves se rendait pour respecter ses obligations de liberté provisoire l’ont d’ailleurs hué et traité de « violeur ».
L’attitude d’Alves risque de ternir davantage son image et de nuire à sa défense lors de son procès en appel. Le parquet a requis une peine de huit ans de prison ferme contre lui, et la décision de la cour d’appel est attendue dans les prochaines semaines.
Malgré la controverse, Alves n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations. Son équipe d’avocats s’est également abstenue de commenter la situation.
L’affaire Daniel Alves continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne. La décision de la cour d’appel sera scrutée de près, tout comme la réaction de l’ex-footballeur et de son entourage.
