Le footballeur brésilien Dani Alves a été libéré, ce lundi, sous caution après avoir été condamné à quatre ans et demi de prison pour viol. Il a quitté l’établissement pénitentiaire près de Barcelone où il était détenu depuis plus d’un an après avoir payé une caution d’un million d’euros. Alves a été accueilli par des slogans hostiles à sa sortie de prison.
Le joueur, vêtu d’un jean et d’un manteau noir, est sorti de la prison de Brians 2 à San Esteban Sasroviras, escorté par des policiers, sans faire de commentaire aux journalistes présents ni aux manifestants. Il a ensuite quitté les lieux en voiture avec son avocate.
La remise en liberté d’Alves a été acceptée dans l’attente de son procès en appel, sous certaines conditions. Il doit verser une caution d’un million d’euros, remettre ses passeports espagnol et brésilien, et ne pas quitter l’Espagne. Il lui est également interdit d’approcher la victime à moins d’un kilomètre et de la contacter. Alves devra se présenter au tribunal de Barcelone tous les vendredis.
Des rumeurs sur une aide financière de la part du père de Neymar ont circulé, mais celui-ci a déclaré que la situation était « différente ». La situation financière d’Alves s’est détériorée depuis son arrestation, notamment avec la suspension de son contrat avec les Pumas du Mexique.
Alves avait été placé en détention provisoire en janvier 2023, après avoir été accusé du viol d’une jeune femme dans une discothèque de Barcelone. Il a été condamné en première instance en février à quatre ans et demi de prison. Le parquet s’était opposé à sa remise en liberté, craignant un risque de fuite.
L’avocate de la victime a critiqué la décision du tribunal, qualifiant cela de « justice pour les riches ». Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a également critiqué Alves, affirmant que l’argent ne pouvait pas racheter le crime.
Alves a fait appel de sa condamnation, mais la date de son nouveau procès n’est pas encore connue.
