Après le mouvement d’humeur du samedi 17 février 2024, face à la la recrudescence des crimes rituels dans la région de Sotouboua, le préfet vient d’annoncer l’arrestation d’un suspect.
La ville de Sotouboua située dans la Région Centrale et à environ 284 km de la capitale est le théâtre de plusieurs cas de crimes rituels, marqués par des meurtres violents suivis d’amputations d’organes, semant la terreur parmi les habitants depuis le début de l’année. Alors que la situation continue de susciter une vague d’indignation au sein de la population, le préfet vient d’annoncer l’arrestation d’un suspect.
Contacté par nos confrères de gapola, Pali Tchabi Passabi, préfet de Sotouboua, a confirmé les faits avant d’indiquer que tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces crimes et garantir la sécurité à la population.
« Il faut préciser qu’il y a des cas de corps découverts mais pas au même jour et pas au même endroit… Dans la plupart des cas, l’autopsie montre que les victimes ont reçu des coups à la trempe ou soit étranglées par la corde… Le cas survenu en plein hameau à plus de 30 Km de Sotouboua en plein jour, montre des signes de blessures. L’avant dernier cas, est une dame partie chercher des fagots qui a été retrouvées étranglé… Samedi dans un autre village, c’est le corps sans vie d’une femme qui est allée faire la lessive qui est retrouvée dans les buissons portant à près de 5 cas les corps sans vie qui ont été recensés depuis décembre… Mais il faut préciser que ce n’est pas au même endroit, ni dans le même canton », a expliqué le préfet Passabi.
Selon le préfet, les enquêtes ouvertes depuis quelques jours ont déjà conduit à l’interpellation d’un suspect.