La ville de Sotouboua, dans la Région Centrale du Togo, est le théâtre de plusieurs cas de crimes rituels, suscitant une vague d’indignation au sein de la population. Face à cette situation alarmante, le parti d’opposition Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a réagi dans une déclaration rendue publique.
Depuis le début de l’année, Sotouboua a été le lieu de meurtres violents suivis d’amputations d’organes, semant la terreur parmi les habitants. Selon les informations rapportées, ces crimes rituels ont déjà coûté la vie à au moins sept personnes, principalement des femmes, tuées dans des champs ou au bord des rivières. Les victimes ont été retrouvées avec leurs parties génitales amputées, alimentant ainsi les soupçons quant à la nature rituelle de ces actes barbares.
Dans un communiqué rendu public, l’ANC dénonce le silence des autorités togolaises face à cette situation. « L’ANC exprime sa compassion et sa solidarité aux populations de Sotouboua et particulièrement aux familles affligées, encore sous le choc de telles horreurs. . Au lieu de fournir des réponses rassurantes et des mesures concrètes pour mettre fin à cette vague de crimes, les pouvoirs publics ont déployé un détachement militaire pour réprimer les rassemblements pacifiques des populations locales, qui cherchaient à interpeller les autorités sur cette question cruciale« , lit-on dans la déclaration du parti.
Pour finir, le parti de Jean-Pierre Fabre exhorte les autorités togolaises à prendre des mesures immédiates et concrètes pour mettre fin à ces crimes et traduire en justice les auteurs et les commanditaires. Le parti affirme son engagement à soutenir les populations de Sotouboua et de tout le pays dans cette lutte pour la justice et la sécurité.