Le procès de Dani Alves, l’ancien international brésilien accusé de viol, a connu un nouveau rebondissement ce mercredi. Après avoir changé de version à plusieurs reprises, la défense d’Alves met désormais l’accent sur l’état d’ébriété du joueur au moment des faits.
Deux amis d’Alves ont été interrogés lundi et ont affirmé que le Brésilien avait commencé à boire dès 14h30 le jour de l’agression présumée, consommant du vin, du whisky et du gin tonic. Cette stratégie vise à obtenir une peine réduite pour Alves, car le Code pénal espagnol prévoit des circonstances atténuantes en cas de « dépendance grave à des boissons alcoolisées ».
Si les juges reconnaissent l’alcool comme une circonstance atténuante, la peine d’Alves pourrait être réduite de moitié, passant de 12 ans de prison à 6 ans maximum. En cas d’acquittement, il pourrait même ne pas être emprisonné, mais condamné à payer une indemnisation à la victime.
Alves, qui a toujours nié les accusations, pourrait également bénéficier d’un aménagement de peine grâce à son statut de primo-délinquant.
Un procès sous haute tension
Le procès de Dani Alves, qui a débuté lundi, est suivi de près par les médias du monde entier. L’ancien joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain est accusé d’avoir violé une jeune femme de 23 ans dans les toilettes d’une discothèque de Barcelone en décembre 2022.
L’accusation a présenté des preuves accablantes, notamment des témoignages de la victime et des analyses ADN. La défense, quant à elle, a tenté de discréditer la victime et de semer le doute sur sa version des faits.
Le verdict du procès est attendu dans les prochains jours. La décision des juges sera scrutée à la loupe par tous ceux qui suivent cette affaire tragique.
