Une délégation togolaise dirigée par la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor prend part à la 13ème conférence ministérielle (MC13) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ouverte le 26 février dernier à Abu Dhabi.
La treizième Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (CM13) s’est ouverte depuis le lundi 26 février 2024 à Abou Dabi aux Émirats Arabes Unis. L’événement prévu pour durer pendant quatre jours, réunit les ministres, les dirigeants du secteur privé et des représentants de la société civile. La Directrice générale de l’OMC, madame Ngozi OKONJO-IWEALA, a lancé les travaux par un appel aux Membres de l’Organisation pour qu’ils exploitent le plein potentiel du système commercial multilatéral afin d’obtenir des résultats au profit des populations, en accélérant la transition verte et en favorisant l’inclusion socio-économique dans le monde.
A cette occasion, la ministre togolaise Rose Kayi Mivedor, a réaffirmé la position du Togo sur la centralité et l’importance de l’OMC en tant que principale institution chargée de veiller au commerce multilatéral juste, et équitable. Elle a en outre mis l’accent sur l’utilité de rétablir les travaux du Comité du commerce et de l’environnement. « Le Togo demande de revitaliser les travaux du comité du commerce et de l’environnement en vue d’aider les pays en développement et les Pays les moins avancés (PMA) à relever les défis liés à l’environnement dans le contexte du commerce », a indiqué la ministre.
Rose Kayi Mivedor a suggéré la mise en place d’analyses approfondies en partenariat avec d’autres institutions spécialisées dans le commerce électronique. L’objectif est d’examiner de manière plus approfondie les questions relatives à la réduction des coûts numériques et à l’élaboration d’un cadre réglementaire visant à protéger les consommateurs.
Pour rappel, la CM13 a lieu dans un contexte géopolitique difficile, marqué par une fragilisation des chaînes d’approvisionnement mondiales et une recrudescence de l’insécurité alimentaire. Le Togo au cours de cette rencontre a sollicité les partenaires en développement à fournir des flux supplémentaires afin de mettre pleinement en œuvre ses activités de renforcement des capacités en faveur des PMA.
