Le football, souvent célébré pour son pouvoir rassembleur, a parfois le malheur de révéler des facettes sombres de la société. C’est ce qu’ont malheureusement vécu les jeunes U17 du club de Seysses-Frouzins lors de leur récent déplacement à Montpellier, dans le quartier du Petit Bard, le 3 février dernier.
Ce qui aurait dû être une rencontre sportive ordinaire s’est transformé en un cauchemar, marqué par des insultes racistes et des actes de violence. Depuis les tribunes, des cris injurieux ont été lancés, insultant non seulement les joueurs, mais également l’arbitre de touche en raison de ses origines. Les parents des joueurs n’ont pas été épargnés, subissant même des tirs de gaz lacrymogènes.
Le président et l’entraîneur du club témoignent de l’hostilité palpable qui régnait sur le terrain, décrivant des insultes racistes proférées à l’encontre de leurs joueurs. Les dégâts matériels, incluant des réparations estimées à un millier d’euros sur le minibus prêté par la ville, ajoutent une dimension choquante à cet événement.
Face à cette situation inacceptable, le club de Seysses-Frouzins a décidé de prendre des mesures fermes. Une plainte a été déposée, et le président a annoncé qu’un courrier serait envoyé à la ligue Occitanie pour que l’affaire soit examinée en commission disciplinaire. De même, l’AS Rousson, victime des mêmes violences, envisage également des démarches juridiques à l’encontre de la Ligue Occitanie, soulignant son devoir de garantir la sécurité des joueurs et des officiels.
Cet incident rappelle cruellement que le sport, loin d’être un refuge à l’abri des tensions sociales, peut être le théâtre de comportements odieux et intolérables. Espérons que les actions entreprises par les clubs et les autorités compétentes contribueront à faire cesser de tels actes, et à promouvoir un environnement de jeu sain et respectueux pour tous.