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CAN 2023-RDC: « Personne ne croyait en nous », Mbemba savoure la qualification en demi-finale

Des joueurs de la RD Congo qui célèbrent un but

Des joueurs de la RD Congo qui célèbrent un but @AFP

Le capitaine des Léopards, auteur d’une prestation XXL, a guidé son équipe vers une victoire retentissante face à la Guinée (3-1) et une place dans le dernier carré de la CAN 2023. Après la rencontre il a encensé le travail collectif de son équipe.

C’est un véritable rugissement de puissance qui a retenti vendredi soir dans le stade d’Abidjan. Les Léopards de la République Démocratique du Congo ont terrassé la Guinée (3-1) en quart de finale de la CAN 2023, s’offrant une place dans le dernier carré de la compétition. Un succès retentissant qui porte la griffe d’un homme : Chancel Mbemba.

Symbole de la force conquérante des siens, le défenseur central de l’Olympique de Marseille a réalisé une prestation exceptionnelle. Auteur d’une égalisation pleine de sang-froid après avoir été fautif sur l’ouverture du score adverse, Mbemba a été impérial dans les duels aériens et intraitable dans ses interventions.

Après la rencontre, Mbemba, au micro de BeIN Sports, a préféré mettre en avant le travail collectif : « On savait que ça n’allait pas être facile, on a travaillé notre match. On a fait de la vidéo des matchs de la Guinée et on savait qu’on le ferait parce qu’on croyait en nous. Grâce à Dieu, on l’a fait ! Yoane Wissa, c’est mon gars, je savais qu’il allait marquer son penalty. Il a travaillé ça à l’entraînement. Je lui ai seulement envoyé de la force. Merci aux Congolais, merci à vous, on l’a fait ! Personne ne croyait en nous. Mais la bataille n’est pas terminée. On va continuer à travailler, le prochain match va être très difficile. Le plus important, c’est qu’on soit là.« 

Portés par un Mbemba des grands soirs et un collectif soudé, les Léopards se dressent désormais comme de sérieux prétendants au titre suprême. La bataille ne sera pas facile, mais la RDC a montré qu’elle avait le mental et les crocs pour rugir jusqu’au bout.

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