Face à la vague de critiques déferlantes après l’élimination prématurée des Lions Indomptables du Cameroun, Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, a soumis sa démission. Une résignation qui a été rejetée par le comité exécutif de la fédération. Au milieu des tensions, la chanteuse renommée Lady Ponce a exprimé son soutien indéfectible à Eto’o.
L’annonce de la tentative de démission d’Eto’o le lundi 05 février 2024 a surpris le monde du football. Une réaction qui surgit après l’échec des Lions Indomptables face au Nigeria en huitième de finale de la CAN 2023.
Dans ce climat électrique, Lady Ponce a pointé du doigt ceux qu’elle estime être les détracteurs du légendaire footballeur, suggérant une manœuvre pour l’écarter de la présidence de la FECAFOOT par le biais d’attaques sournoises. Réputée pour son franc-parler, l’artiste n’a pas hésité à fustiger ce qu’elle perçoit comme la duplicité de certains acteurs du football au Cameroun.
« Mon frère adoré comme je te comprends. Ils aiment ceux qui détournent les caisses du trésor public. Ils détestent les jeunes comme toi qui ont gagné dignement leur argent. Depuis que tu es à la fécafoot, ils ont transformé la fécafoot en présidence de la république, comme si c’est toi le président camerounais, pour régler leurs problèmes. Ils ont créé ce qu’on appelle la mise à mort sur toi pour te détruire », dénonce-t-elle.
Elle poursuit en ajoutant « la méchanceté a atteint une autre dimension sur les réseaux sociaux camerounais. Il faut à tous les prix, par tous les moyens tuer son frère en le salissant, en le dénigrant matin, midi soir. Comme si le football peut résoudre 1% des problèmes que traverse le Cameroun. Matin midi soir, Eto’o, Eto’o, Eto’o et ils sont contents comme si tu es l’enfant d’un animal ».
Par ailleurs, pour conclure, Mani Bella a apporté son soutien à Samuel Eto’o à travers un message fort. « Mon frère adoré, rien ne t’arrivera. Tu es un enfant béni de Dieu et leur haine envers toi ne changera pas qui tu es et n’enlèvera jamais tes bénédictions. C’est terrible le niveau de haine sur les réseaux sociaux. Les jeunes qui s’acharnent sur un jeune alors qu’ils disent vouloir le changement. Le Cameroun est un pays à refaire », conclut-elle.