En Biélorussie, le militant de l’opposition, Igar Lednik, est décédé en détention. Sa mort soulève de vives inquiétudes quant à la situation des droits de l’homme dans le pays, déjà marquée par une répression implacable sous le régime d’Alexandre Loukachenko.
Igar Lednik, ancien membre éminent du Parti social-démocrate biélorusse (Gramada), est décédé dans sa cellule de prison à l’âge de 64 ans, selon des informations confirmées par son ancien parti ainsi que par l’ONG de défense des droits humains Viasna. Il purgeait une peine de détention pour ce qui a été qualifié de « diffamation » à l’égard du président Alexandre Loukachenko.
Sa mort intervient dans un contexte de répression croissante à l’égard des voix dissidentes en Biélorussie, où le régime de Loukachenko a été confronté à des manifestations de masse et à une opposition politique persistante depuis les élections contestées de 2020.
Les conditions exactes de la mort de Lednik restent encore floues, mais son décès en détention soulève des questions sur les conditions de traitement des prisonniers politiques en Biélorussie. Les organisations de défense des droits de l’homme ont régulièrement dénoncé les mauvais traitements, la torture et les conditions inhumaines dans les prisons du pays.
La mort d’Igar Lednik ne fait que renforcer les préoccupations internationales concernant la situation des droits de l’homme en Biélorussie. Des appels ont été lancés pour une enquête transparente et indépendante sur les circonstances de son décès, ainsi que pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques détenus dans le pays.
