Politique

Bénin: « Nous n’avons rien fait de mal », Orden Alladatin sur la révision constitutionnelle de 2019

Au Bénin, la proposition de révision de la constitution de 2019 continue de susciter un débat animé. L’ancien président Boni Yayi a critiqué cette révision, la considérant comme une appropriation de la constitution par le président actuel, Patrice Talon. Cependant, Orden Alladatin, député du parti Union progressiste le renouveau et président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, a une perspective différente.

Alladatin a rejeté l’idée que la révision de 2019 soit une parmi de nombreuses autres, affirmant qu’il n’y a eu qu’une seule révision majeure de la constitution depuis son adoption en 1990. Il a souligné que la constitution n’est pas un texte immuable comme la Bible ou le Coran, et que des révisions peuvent être nécessaires.

La révision de 2019, réalisée par un parlement favorable au président Talon, a introduit plusieurs changements importants. Parmi ceux-ci, on compte l’instauration de la discrimination positive en faveur des femmes pour les postes de députés, l’abolition de la peine de mort, la réduction des mandats de députés à trois, et l’organisation d’élections générales.

Alladatin a défendu la révision constitutionnelle de 2019, affirmant que « nous n’avons rien fait de mal ». Concernant la proposition du député Assan Séibou de réajuster le calendrier électoral, il a assuré que cette initiative respecte strictement la constitution. Il a également rassuré que la disposition limitant à deux le nombre de mandats présidentiels dans une vie reste inchangée dans le projet de texte.

Alladatin a conclu en indiquant que si la proposition ne reçoit pas le soutien de la majorité des parlementaires, elle sera abandonnée, soulignant que « si nous n’avons pas le consensus, à l’impossible, nul n’est tenu ».

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