Au Togo, la date retenue par le gouvernement pour les élections législatives et régionales continue de susciter des réactions mitigées au sein de la classe politique. Après le CAR, c’est le tour du parti UFC de proposer le report du scrutin.
Les prochaines consultations électorales (Législatives et Régionales), initialement attendues à la fin l’année 2023, ont été reportées d’ici « la fin du premier trimestre 2024 ». Alors qu’il reste enviton deux mois pour atteindre cette échéance, l’UFC, l’un des partis de l’opposition a trouvé que ce délai semble irréaliste pour organiser des élections équitables.
« Le chef de l’Etat a donné des indications sur ce qu’il souhaite. On a dit fin premier trimestre au plus tard. Mais à voir la liste des choses qui restent à faire, techniquement, les dates semblent intenables« , a déclaré lundi Séna Alipui, le vice-président du parti. Selon le parti d’opposition, la possibilité d’un report pour 2025 ou plus tôt si c’est possible semble donc judicieuse.
A noter que l’UFC n’est pas seul parti favorable pour un report de la date en vue d’une bonne préparation. En conférence de presse au début de cette année, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) dirigé par Yawo Daté avait également proposé le report de l’organisation des élections législatives et régionales pour l’année 2025.
« Il est impérieux, dans l’intérêt de la nation, d’organiser des élections générales en 2025 (régionales, municipales, législatives et présidentielles) pour éviter le bradage des ressources nationales acquises au prix de la sueur des contribuables. C’est le moment plus que jamais d’approfondir les débats en vue d’un consensus national autour de ces élections générales », avait indiqué le CAR dans sa déclaration liminaire.