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Ouganda: le 19e Sommet du Mouvement des non-alignés accueilli par Yoweri Museveni

Uganda's President Yoweri Museveni attends his swearing-in ceremony at the Independance grounds in Uganda's capital Kampala, May 12, 2016. REUTERS/Edward Echwalu - RTX2E18C

Domiciliant le 19e sommet des non-alignés, l’Ouganda réuni dans sa capitale des représentants de plus de 120 pays jusqu’au 20 janvier. En marge de ce grand rendez-vous l’exécutif entend renforcer la Coopération entre les Etats membres du Mouvement.

Plus de 15 000 délégués et 28 chefs d’Etat seront accueillis à Kampala dans le cadre de ce sommet très attendu. On peut dire que l’Ouganda a réussi le pari de l’organisation. A tout seigneur tout honneur, la sécurité a été renforcée sur tous les grands axes routiers. Les routes et avenues ont été rénovées et décorées…

Si l’Ouganda a mis autant de moyens et d’enthousiasme dans l’organisation de ce sommet ce n’est pas seulement pour redorer l’image du pays à l’extérieur ou même celui de son président YoheriMuseveni mais ces préparatifs se font aussi en prélude du sommet des pays du Sud et de la Chine qui se tiendra le samedi suivant. En effet le chef de l’Etat est vigoureusement critiqué par la communauté internationale pour sa loi anti-LGBT mais ce dernier a fait savoir clairement qu’il n’entendait pas céder face aux sanctions des Etats-Unis ou de quelque partenaire que ce soit. Alors ces sommets pour kampala selon certains Observateurs, l’occasion rêvée de s’affirmer sur la scène internationale et de montrer que les pays membres du MNA ne seront plus jamais malléables. C’est dans ce sens que Mutaizibwa, rédacteur en chef au sein du Nation Media Group a indiqué « Ces deux sommets permettent à Museveni de défier l’Occident ». Il a expliqué  « Il envoie un message clair au monde : la Chine et les pays du Mouvement non-alignés le soutiennent malgré sa politique ». 

Les thématiques qui meubleront les débats de cette édition

Dans son discours d’ouverture, le ministre Ougandais des Affaires étrangères a promptement ponctué pour chacune des délégations présente l’envergure d’une collaboration entre elles et leurs pays respectifs puisque les enjeux pour le tiers-monde sont énormes et se répartissent sur tous les plans. Outre la question de l’autosuffisance alimentaire qui sera comme à la dernière édition revisitée ; il y a la problématique de l’inflation résultante du conflit russo-ukrainien qui continue de pénaliser les pays du Sud sur le plan commercial. Aussi il sera question de la dépendance énergétique dont les membres du MNA souhaitent se départir pour faire chuter les coûts de la production et rendre les produits du tiers monde plus compétitifs et leurs prix concurrentiels.

Entre autres sujets, à la question de savoir si la crise palestinienne sera à l’ordre du jour, le Secrétaire permanent du Ministère ougandais des Affaires étrangères Vincent Bagiire Waiswa a réagi en ces termes : »Jusqu’à présent, nous n’avons pas soumis la question de la Palestine et de Gaza à la question de savoir si elle devait être le sujet principal dont nous discutions. Nous ne l’avons donc pas soumise à l’aspect du consensus. Une fois que nous l’aurons fait, nous informerons les membres du public, « .

En attendant, Riyad Mansour le représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies, a pris la parole et incité le Mouvement des non-alignés à soutenir le droit à l’autodétermination du peuple palestinien : « Nous aurons besoin du soutien de notre mouvement après en avoir terminé avec cette agression afin de nous aider à mettre fin à l’occupation et à obtenir les droits inaliénables du peuple palestinien, y compris le droit à l’indépendance et le droit au retour des réfugiés. »

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