Au cœur d’une vive polémique de vol à l’étalage, la députée Golriz Ghahraman a décidé de se retirer de sa fonction jusqu’à ce que l’affaire soit résolue par la police. La première réfugiée à avoir été élue au Parlement de la Nouvelle-Zélande est accusée d’avoir volé trois fois dans deux magasins de vêtements – l’un à Auckland et l’autre à Wellington.
C’est la nouvelle qui fait grand bruit en Nouvelle-Zélande ces derniers jours. La députée Golriz Ghahraman du parti écologiste local (parti vert d’Aotearoa), a décidé de se retirer de ses fonctions mercredi 10 janvier en raison d’une plainte à son encontre pour vol à l’étalage. Elle a démissionné après la diffusion d’images de vidéosurveillance la montrant en train de prendre un sac à main de créateur dans une boutique d’Auckland vers la fin de l’année 2023.
Dans un communiqué rendu public, la députée a expliqué qu’un fort stress professionnel l’a conduite à agir d’une manière «qui ne (lui) ressemble pas». « Ce n’est pas un comportement que je peux expliquer. », a déclaré celle qui était avocate, défenseure des droits humains aux Nations unies avant d’intégrer le Parlement néo-zélandais en 2017. Et Selon le professionnel de santé mentale qui s’occupe d’elle, de récents événements ayant provoqué un stress extrême ainsi que des traumatismes passés peuvent expliquer ces vols.
En réponse à sa démission, le co-leader du Parti Vert, James Shaw, a déclaré que Mme Ghahraman avait fait l’objet de « menaces quasi continues de violences sexuelles, de violences physiques et de menaces de mort depuis le jour de son élection au Parlement ». « Cela a ajouté un niveau de stress plus élevé que celui ressenti par la plupart des parlementaires », a-t-il déclaré. « Des enquêtes policières ont été menées sur ces menaces presque tout le temps qu’elle a été députée, et donc évidemment, si vous vivez avec ce niveau de menace dans une situation déjà assez stressante, il y aura des conséquences. pour ça », a-t-il ajouté.
Originaire d’Iran, Golriz Ghahraman, Golriz Ghahraman est arrivée enfant en Nouvelle-Zélande, où l’asile politique et le statut de réfugiée lui ont été accordés.
