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Le bras de fer entre Djamel Belmadi et la Fédération Algérienne s’intensifie

Djamel Belmadi, sélectionneur de l'Algérie

Djamel Belmadi, sélectionneur de l'Algérie @AFP

La Fédération Algérienne de Football (FAF) se retrouve plongée dans une controverse majeure après le limogeage de Djamel Belmadi, l’entraîneur emblématique des Fennecs, suite à la décevante performance de l’équipe à la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Alors que la FAF annonçait la séparation avec Belmadi et son staff, le différend prend une tournure inattendue, avec le technicien refusant de se plier aux termes de la résiliation.

La situation a atteint un point de non-retour lorsque Djamel Belmadi, en conflit ouvert avec le président de la FAF, Walid Sadi, a choisi de ne pas assister à une réunion prévue pour régler les modalités de la fin de son contrat. Les médias locaux spéculent sur une indemnité de 1,25 million d’euros, soit l’équivalent de six mensualités, pour mettre fin à son bail s’étendant jusqu’en 2026.

La FAF, dans un communiqué incisif, a rappelé les résultats décevants des dernières années, soulignant les échecs consécutifs lors des Coupes d’Afrique après le triomphe en 2019. La fédération affirme qu’un accord initial avait été conclu entre Belmadi et son staff, mais les choses ont déraillé au retour du sélectionneur en Algérie. Selon la FAF, tous les membres du staff avaient signé l’accord de résiliation, à l’exception de Belmadi, qui s’est rétracté, invoquant des attentes financières non satisfaites.

La FAF, se sentant contrainte par le silence et le départ de Belmadi du territoire national, a décidé de tourner la page définitivement, se projetant vers un nouveau challenge avec un nouveau sélectionneur et un nouveau staff technique à être désignés prochainement. La fédération se réserve également « le droit d’en tirer les conséquences légitimes » face à cette situation regrettable, laissant planer la possibilité d’une action en justice.

Dans le contexte de cette impasse, l’équipe nationale se retrouve dans l’incertitude à seulement sept semaines d’un prochain rendez-vous international. La FAF, tout en cherchant à protéger les intérêts majeurs du football national, devra naviguer avec prudence pour résoudre cette crise qui captive l’attention du monde sportif en Algérie.

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