Alors que l’assemblée nationale vient à peine de voter en faveur d’un projet de loi portant modification de la loi organique n°2012-013 du 6 juillet 2012 fixant le nombre de députés à l’Assemblée nationale, l’ANC de Jean-Pieere Fabre émet déjà des doutes sur la répartition efficiente du nombre de députés par circonscription.
L’Assemblée nationale togolaise a fait passer le nombre d’élus de 91 à 113 pour les prochaines élections. La représentation a voté à l’unanimité pour une nouvelle révision suite aux propositions formulées par les acteurs politiques réunis au sein du Cadre permanent de concertation (CPC). Une révision qui suscite des réactions mitigées dans la classe politique togolaise.
Interrogé sur ce qu’il pense de ce changement, l’opposant Jean-Pierre Fabre a dénoncé, une démarche qui va dans le sens d’un découpage « déséquilibré ». Selon le leader du parti Orange, le gouvernement n’est pas habileté à gérer seul la question épineuse de répartition du nombre de députés par circonscription.
« Les députés doivent être répartis équitablement sur les régions et dans les préfectures, en tenant compte de la population dans les préfectures et dans les régions. L’ANC ne fait pas confiance au gouvernement seul pour régler la question du découpage », a laissé entendre l’ex-Chef de file de l’opposition au mircro de RFI.
Pour rappel, les élections législatives et régionales sont prévues au plus tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024, selon l’annonce faite par le gouvernement à la fin de l’année 2023.
