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CAN 2023 : « on a rien à envier au Sénégal », la Côte d’Ivoire sereine avant d’affronter le Sénégal

Emerse Faé, sélectionneur de la Cote d'Ivoire

Emerse Faé, sélectionneur de la Cote d'Ivoire @AFP

La Côte d’Ivoire, miraculée de la phase de poules, affronte le Sénégal, tenant du titre, en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2024, lundi soir à Yamoussoukro. Avant cette rencontre, la confiance semble régner dans le camp des Éléphants.

Les Ivoiriens ont arraché leur qualification en tant que meilleur troisième de leur poule, grâce à la victoire du Maroc face à la Zambie lors de la dernière journée. Une qualification inespérée après la lourde défaite face à la Guinée-Équatoriale (0-4) lors de la dernière journée. Mais, la Côte d’Ivoire a déjà oublié ce mauvais parcours, et est prête à jouer un mauvais tour aux Sénégalais, grandissime favori pour la victoire finale.

Le nouveau sélectionneur ivoirien, Emerse Faé, nommé après l’éviction de Jean Louis Gasset, a d’ailleurs assuré qu’une nouvelle compétition débute avec ces huitièmes de finale. « Cette résurrection, cette qualification, elle vient vraiment de loin. C’est une deuxième chance que Dieu nous donne, on n’a pas le droit de ne pas la jouer à fond. Ça a été difficile de travailler, il fallait panser les plaies du 4-0 et prier pour se qualifier, sachant que ça ne dépendait plus de nous. On a eu la délivrance mercredi soir quand le Maroc a battu la Zambie », a d’abord déclaré l’ancien international ivoirien.

Il ajoute: « Ce serait inadmissible que les attitudes ne changent pas alors qu’on revient de si loin. Je veux retrouver mes vrais Éléphants ! On va aborder ce match avec de la confiance. Je pense que sur le papier, on a rien à envier au Sénégal.». Sur le papier, les Éléphants ne sont pas favoris face à une équipe sénégalaise impressionnante. Les Lions de la Teranga ont survolé leur poule, avec trois victoires en autant de matches. Mais les supporters ivoiriens se mettent à rêver d’un exploit. Dans une CAN invraisemblable, tout est possible.

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