Ce mardi, en conférence de presse, le sélectionneur du Maroc Walid Regragui est revenu sur son altercation avec Chancel Mbemba, qui a conduit à une bagarre générale lors du duel contre la RDC le week-end dernier. Le technicien marocain se défend de toute insulte raciste.
Dans les dernières heures, les réseaux sociaux ont été le théâtre de rumeurs dénonçant des propos racistes attribués à Walid Regragui envers Chancel Mbemba à la suite de leur altercation lors du récent match entre le Maroc et la République démocratique du Congo. Cependant, le coach marocain a vigoureusement réfuté ces allégations, expliquant sa version des faits dans des propos rapportés par l’Équipe.
En conférence de presse ce mardi, Walid Regragui a décidé de mettre un terme définitif à cette polémique. Il a qualifié d' »honteuse » l’accusation de propos racistes et a exprimé sa détermination à défendre son image. “J’ai reçu des messages racistes et de mort. Ça illustre tout ce qui passe dans le monde. Mbemba en a eu aussi. Ce n’est pas possible. Au Mondial, on était tous ensemble, et à la CAN maintenant que ça a commencé, on ramène à la couleur de peau, à la religion ou l’origine. Mais vous ne me ferez jamais tomber sur ça. J’ai demandé à être entendu par la CAF pour m’expliquer pleinement. Je n’ai jamais insulté le joueur ça n’a jamais été dans mon éducation.”, lache-t-il.
Il ajoute: « Ce que j’ai fait après le match, je le fais tout le temps, c’est-à-dire aller saluer les arbitres, le coach et les joueurs. Peut-être qu’il y avait des tensions et j’aurais dû laisser passer quand il ne m’a pas regardé. Mais c’est mon éducation. J’ai retenu que maintenant, j’irai serrer la main du coach et c’est tout. Cette histoire, ça m’a blessé et ça a touché ma famille. Dans son interview, jamais Mbemba n’a parlé de racisme, c’est là que la société est malade. Les gens en profitent et ça s’est envenimé. Et il y a des mauvais des deux côtés, je suis là pour calmer les choses. Je condamne les messages qu’il a reçus et les miens aussi»
Du côté de la République démocratique du Congo, des sources ont également démenti des propos racistes de la part de Walid Regragui. La CAF devra maintenant examiner les déclarations des deux parties pour démêler les faits et prendre les mesures appropriées.
