Fermer

Allemagne: décès de la légende du foot, Franz Beckenbauer

Franz Beckenbauer

Franz Beckenbauer @AFP

Le monde du football est de nouveau en deuil. Ce lundi, la légende du football allemand Franz Beckenbauer est décédée. À l’âge de 78 ans, celui qu’on a surnommé « Kaiser Franz » a succombé à une dégradation de sa santé ces derniers mois.

Figure emblématique du Bayern Munich, club où il a évolué en tant que joueur et ensuite occupé des postes de coach et de dirigeant, Beckenbauer a laissé une empreinte indélébile sur le football mondial. Défenseur central hors pair, il a porté le maillot de l’Allemagne à 103 reprises, menant son pays à la gloire en tant que joueur lors de la Coupe du Monde de la FIFA en 1974 et en tant que sélectionneur en 1990.

Au Bayern Munich, il a contribué à quatre titres de Bundesliga et à trois victoires consécutives en Ligue des champions dans les années 1970. Son passage éphémère à l’Olympique de Marseille, bien que bref, a également marqué les esprits.

Au-delà de ses exploits sur le terrain, Beckenbauer a également laissé son empreinte en tant qu’entraîneur et dirigeant. Après avoir dirigé l’équipe nationale allemande vers la victoire en Coupe du Monde, il a également occupé un rôle clé au Bayern Munich, devenant président du Conseil de surveillance et, plus tard, président d’honneur du club. Sa disparition laisse un vide immense dans le monde du football.

Les premiers hommages

L’ancien international anglais Gary Lineker, désormais journaliste pour la BBC, a écrit sur les réseaux sociaux: « Très triste d’apprendre la mort de Franz Beckenbauer. L’un des plus grands de notre sport. Le Kaiser était le plus beau des footballeurs, gagnant tout avec grâce et charme. RIP. »

Eric Di Meco, qui a croisé Franz Beckenbauer à l’OM, a lâché: « Je l’ai côtoyé pendant six mois. C’est le personnage à la plus grande classe que j’ai rencontrée dans le football, et l’un des trois ou quatre monstres que j’ai pu croiser et qui restent gravés à vie dans ta mémoire même quand tu restes six mois. C’était la classe, c’était le talent. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page