Mercredi soir, une annonce surprise a secoué le monde du football en Algérie, alors que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, annonçait la résiliation du contrat de Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe nationale. Cependant, les événements ont pris un tournant inattendu, remettant en question le départ du coach.
Après l’élimination décevante de l’Algérie en phase de groupes de la Coupe d’Afrique des nations, le président Sadi avait initialement annoncé un accord à l’amiable avec Belmadi. Un tweet affirmant que « l’accord » avait été trouvé et que l’entraîneur était libéré de son contrat était publié, remerciant Belmadi pour ses services et lui souhaitant le meilleur pour l’avenir.
Pourtant, selon La Gazette du Fennec, Belmadi aurait eu des réserves sur les conditions de son départ. Alors que l’accord initial prévoyait une indemnité de deux mois de salaire, soit plus de 400 000 euros, le technicien aurait changé d’avis. Les spéculations suggèrent que Belmadi aurait été mécontent de l’ouverture rapide des négociations pour trouver son successeur, notamment avec des noms tels que celui d’Hervé Renard, actuel sélectionneur de l’équipe de France féminine.
De retour en Algérie, une réunion était prévue entre Sadi et Belmadi pour finaliser la résiliation du contrat. Cependant, le sélectionneur aurait fait machine arrière, demandant une somme beaucoup plus élevée que celle convenue initialement. À ce jour, le contrat liant Belmadi à la FAF n’aurait pas été officiellement rompu, laissant planer l’incertitude sur son avenir et créant un différend financier potentiel avec la Fédération. Affaire à suivre…
