L’ancien défenseur du FC Barcelone, Dani Alves, se trouve actuellement en détention depuis un an, accusé de viol sur une jeune femme de 23 ans. Alors que le procès se profile du 5 au 7 février à Barcelone, l’athlète brésilien change une nouvelle fois de version sur les faits.
Selon des sources rapportées par Uol, la dernière stratégie de la défense de Dani Alves repose sur l’affirmation selon laquelle le joueur était ivre et ne se souvient pas des événements survenus à la discothèque Sutton, lieu où l’incident a eu lieu. Ce revirement constitue déjà le cinquième changement de version depuis le début de cette affaire délicate.
Le parquet, pour sa part, a requis une peine de 12 ans de prison à l’encontre du Brésilien, la peine maximale prévue par la loi espagnole pour de tels délits. La gravité de l’accusation a suscité un vif intérêt médiatique et l’attention du public, mettant en lumière les implications légales et éthiques auxquelles Dani Alves est confronté.
Le joueur peut cependant compter sur le soutien financier du clan Neymar, qui l’aide à s’acquitter de l’indemnisation exigée par les tribunaux espagnols. Cette solidarité financière s’avère d’autant plus cruciale alors que les actifs de Dani Alves sont actuellement gelés au Brésil en raison d’autres poursuites judiciaires en cours dans son pays d’origine.
Le procès qui s’annonce à Barcelone sera sans aucun doute un moment crucial dans la vie de Dani Alves, avec des répercussions potentielles importantes sur sa carrière et sa réputation. La société attend avec intérêt le dénouement de cette affaire qui soulève des questions essentielles sur la responsabilité des personnalités sportives et les mécanismes de la justice dans le contexte des affaires sensibles.