Soucieux de réduire voire supprimer sa dépendance à l’importation d’engrais, le Zimbabwe scelle des partenariats en vue de renforcer ces capacités de production en la matière. L’entreprise Zambien UFC dans le cadre de ces partenariats s’est entendue avec les autorités zimbabwéennes pour lui apporter sa contribution pour mener à bien ce projet.
En effet un protocole d’accord signé avec les autorités zimbabwéennes a été signé par UFC dans lequel il est prévu un investissement à hauteur de 700 M$ pour renforcer le secteur agricole et pallier l’insuffisance en intrant qui mine le secteur.
Dès le début de l’année prochaine, à croire Huang Yaohile DG de Wonderful Group, ce projet s’attèlera à doter le pays d’une usine de fabrication d’engrais composé à un coût moyennant les 200 M$ pendant que pour la construction d’une usine de fabrication de l’urée, 500M$ seront alloués.
D’après la base de données de la plateforme Trade Map, la valeur d’importations d’intrants pour le compte de la campagne de 2022 au Zimbabwe avoisinerait les 450 M$ sur le marché international. Pour ce qui est de la demande intérieure annuelle, elle est estimée à 600.000 tonnes. Grâce à des programmes agricoles de cette envergure l’Etat Zimbabwéen entend stopper la dépendance et répondre à cette demande de façon efficace et pérenne à travers des unités locales de production.
Pour rappel, Wonderful Group a lancé la construction d’une usine de production d’engrais à Lusaka en Mai dernier capable de pourvoir à une demande d’intrants à hauteur de 480.000 tonnes par an, une unité évalué à 600 M$. Pour UFC qui nourrit l’ambition de s’étendre dans la sous-région de l’Afrique australe, ce challenge ne devrait pas être insurmontable.