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Togo: « le gouvernement n’aura plus aucune légalité pour agir à partir du 1er janvier 2024 », alerte la DMP

Au Togo, le glissement du calendrier électoral continue de susciter des mécontentements dans le rang de l’opposition. Après le collectif d’organisations de la société civile togolaise et de la diaspora, c’est le tour de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) d’évoquer les conséquences de ce report qu’elle qualifie « d’irréaliste ».

Alors que le mandat des députés prend fin le 31 décembre 2023, le gouvernement a récemment déclaré que les élections législatives auront lieu d’ici la fin du mois de mars 2024. Cette annonce est contestée par l’opposition, en particulier par la DMP, qui soutient que cela entraînera un vide constitutionnel.

Dans un communiqué rendu public, la DMP souligne que l’article 52 de la Constitution togolaise stipule que les élections des députés à l’Assemblée Nationale devraient se tenir 30 jours avant la fin du mandat en cours. Avec le mandat actuel s’étendant du 31 décembre 2018 au 31 décembre 2023, les élections législatives pour le renouvellement des députés devraient, avoir lieu au plus tard le 30 novembre 2023.

« La fin de cette majorité étant fixée au 31 décembre 2023, il doit être clair et évident pour tous que le gouvernement n’aura plus aucune légalité pour agir et gouverner les Togolais à partir du 1er janvier 2024. Nous évoluons ainsi inévitablement vers un vide constitutionnel », lit-on dans le communiqué signé par la coordonnatrice Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson.

Face à cette situation, la DMP appelle le Chef de l’État à trouver un compromis politique avec l’ensemble de la classe politique du pays pour éviter le vide constitutionnel imminent. Elle propose de ce fait, le vote d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la tension politique dans le pays et la libération de tous les prisonniers politiques.

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