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Togo: Le FCTD sollicite l’intervention du Mgr Benoît Alowonou pour le respect des droits de l’homme

Au Togo, la problématique des droits de l’homme est toujours au cœur des débats. En marge du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), célébré le 10 décembre dernier, le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) a décidé de solliciter l’intervention du président de la Conférence des Evêques du Togo (CET), Mgr Benoît Messan Alowonou dans ce dossier.

Soucieux de la situation des droits de l’homme au Togo, Le FCTD a sollicité l’intervention de l’Église pour promouvoir la justice, l’équité et la fraternité au Togo. C’est à travers une lettre adressée à Mgr Benoît Messan Alowonou, le président de la CET, que l’organisation a plaidé en faveur d’un engagement actif des églises pour instaurer davantage d’équité, de justice, de fraternité et d’humanité dans la société togolaise.

En effet, le FCTD demande solennellement à l’ensemble des autorités religieuses du Togo de se pencher davantage et inlassablement sur la question des droits l’homme. Selon l’organisation de société civile, l’Eglise ne peut plus se taire sur la situation inacceptable des personnes jetées en prison pour leur opinion.

« Notre pays durcit davantage la restriction des libertés, à l’approche des élections. Les organisations de la société civile (OSC) sont interdites d’activité ou de circuler à l’intérieur du pays. Avec le logiciel d’espionnage Pegasus, l’intimité des citoyens est violée sans distinction aucune, en violation de l’Article 12 de la DUDH qui dit : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. » lit-on dans la lettre.

Par ailleurs, le Front Citoyen Togo Debout a également abordé la question controversée du découpage électoral, source de vives tensions au sein des partis d’opposition togolais. « La répartition des sièges de députés, institutionnalise un déséquilibre régional et institue ainsi une inégalité régionale devant la loi entre citoyens d’une même nation. Même si l’histoire nous enseigne que depuis l’époque colonial, le Togo était scindé en deux parties ayant une « représentation égale », il est inacceptable aujourd’hui de maintenir des pratiques datant de l’ère coloniale« , a indiqué l’OSC.

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